Abstract
Une des grandes difficultés du management est probablement de savoir organiser, piloter et gérer des processus relativement stables malgré un environnement changeant et imparfaitement maîtrisé. L’efficience organisationnelle repose sur la capacité à créer des poches de stabilité permettant de faire émerger de l’apprentissage et de standardiser ce qui peut l’être pour favoriser la coordination et la spécialisation. Cependant, planifier, formaliser et contrôler des processus complexes peut revenir à se reposer sur des routines qui peuvent rapidement constituer des « zones de confort », voire des « zones d’inertie ». Si l’utilité des routines organisationnelles n’est plus à démontrer, ces poches de stabilité ne doivent pas empêcher la remise en cause de l’existant afin d’éviter les situations de rigidité et d’inertie : quand devient-il nécessaire d’abandonner les schémas établis pour s’orienter vers un changement en profondeur, un apprentissage en double boucle, une réflexivité radicale ?
Original language | French |
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Pages (from-to) | 11 - 22 |
Number of pages | 12 |
Journal | Revue Française de Gestion |
Volume | 43 |
Issue number | 264 |
Early online date | 25 May 2017 |
DOIs | |
Publication status | E-pub ahead of print - 25 May 2017 |